Comment ça se construit, une équipe d’aînés?
Le Pacte : Convergence vers nos valeurs
Un projet est une aventure fastueuse, qui demande beaucoup d’organisation, de temps, et surtout, une orientation commune. En effet, imaginez que chacun y aille de sa propre initiative sans savoir ce que l’autre pourrait en penser, et tous nos efforts tomberaient à l’eau !
C’est dans cette problématique que s’inscrit le pacte. Mais qu’est-ce que c’est demanderez-vous ? Eh bien c’est le rassemblement de nos valeurs communes en un texte, ou dessin… Ou n’importe quelle forme souhaitée. C’est ces valeurs communes qui permettent ensuite à l’équipe de se donner un cap commun pour le projet.
Nous avons rédigé le nôtre, si je me souviens bien, en septembre 2015 (erreur largement possible dans la date), et avons choisi de le représenter sous forme de 5 mots clés au bout des branches d’un arbre : Nous, aînés de Lyon, voulons par notre énergie et nos actions, Découvrir, Echanger, Apprendre, Soutenir, Développer.
A la recherche d’un partenariat
Notre pacte mis sur papier, nous devions maintenant trouver un projet qui y corresponde. Naturellement, nous désirions nous tourner vers les pays étrangers pour la découverte de nouvelles cultures, aussi nous sommes mis à chercher des associations avec lesquels créer un partenariat pour notre projet. Nous n’avions pas d’exigences spéciales sur ce que nous allions faire, mais ce qui était plus ou moins sûr, c’est que nous recherchions quelque chose qui puisse nous faire rencontrer d’autres jeunes. Nous avions également dans l’idée de participer à un chantier ou de faire de l’animation pour des enfants.
Nous nous sommes tout d’abord tournés vers l’Asie, mais un problème important est apparu : l’argent. En effet, les billets d’avions vers des pays comme le Vietnam (où nous avions trouvé un potentiel partenaire) ne sont pas donnés. Aussi avons-nous revu nos espoirs à la baisse, et nous sommes tournés vers l’Europe et l’Afrique.
A ce moment, nous avons trouvé deux partenaires potentiels : un en Islande, et un autre au Togo. Cependant, le premier ne correspondait pas à nos attentes et à notre pacte, et le second coûtait cher et se trouvait dans une zone considérée comme à risque par l’ambassade française (dû aux récents attentats au Burkina Faso, pays limitrophe)
Et enfin, notre chère responsable a réussi à prendre contact avec une association belge, Asmae. Cette dernière nous proposait un séjour de deux semaines avec l’association Twiza, au Maroc, avec de jeunes marocains. L’objectif : rencontrer les jeunes du pays tout en participant à un chantier pour la communauté.
Nous n’avons pas tardé à nous rendre compte que c’était une occasion en or pour nous. Et c’est ainsi que nous nous sommes mis à préparer notre projet.
Le projet en soi
Le projet se déroule du 2 au 21 août. Nous partons en bus de Lyon jusqu’à Meknès (le trajet à travers la Méditerranée en bateau, bien entendu), pour une durée de trajet d’environ un jour et demi (ne vous inquiétez pas, on sait s’occuper dans les transports) via la compagnie Eurolines. Une fois à Meknès (nous y arrivons donc le 3 août au soir), l’association Twiza nous enverra une estafette pour nous conduire jusqu’à Khemisset. Nous resterons sur place environ 15 jours, puis nous repartirons le 18 à Meknès. Nous en profiterons pour visiter la ville une journée, puis nous repartirons le 19 au soir toujours en bus, pour rentrer à Lyon le 21 août.
Qu’allons-nous faire sur place ? Eh bien principalement rencontrer d’autres jeunes marocains, avec lesquels nous vivrons pendant deux semaines, et participer à un chantier avec eux (la nature exacte de ce chantier n’est pas encore défini. Précédemment, les actions menées dans ce cadre consistant en repeindre un bâtiment, ou divers travaux d’entretien. Bref, quelque chose qui ne demande pas de réelles qualifications, que nous n’avons de toutes façons pas)
Nos associations partenaires
Asmae est une association belge – la branche belge de l’Association Soeur Emmanuelle – dont le but est de permettre des rencontres entre jeunes francophones et jeunes africains. Ils œuvrent depuis une trentaine d’année en Egypte, Maroc, et d’autres pays. Ils prennent soin de créer des liens profonds avec les associations partenaires sur place.
Concernant le Maroc, ils sont en lien depuis une dizaine d’année avec Twiza, dont l’objectif est de mener diverses actions culturelles et éducatives avec de jeunes marocains, comprenant notamment des rencontres avec des jeunes d’autres pays.